L'équipe centre ses activités sur les thèmes suivants :
Face à
l’enjeu majeur que constitue l’
impact des
changements globaux sur le
vivant, la mise en œuvre d’une réelle «
biologie des systèmes intégrés » apparaît aujourd’hui prioritaire. Il s’agit d’être en
mesure de décrire les conséquences de l’
évolution de l’usage des terres et des effets locaux des
changements climatiques planétaires sur la
biodiversité, mais également de mesurer l’impact de ces changements sur divers aspects des
services rendus au fonctionnement de ces
écosystèmes.
Ces thématiques de
recherche sont abordées à diverses échelles d’organisation : (1)
spatiale (habitat,
paysage,
région), (2)
temporelle (
perturbations ponctuelles,
cycles annuels et à
long terme) et, (3)
biologiques (
individus,
populations,
communautés).
Nous faisons une priorité des changements d’
échelle de
perception et de la prise en compte de la
variabilité spatio-temporelle des
processus écologiques pour la
compréhension des
relations biodiversité-environnement. Nous mettons en avant l’
intérêt de la diversité des
modèles biologiques étudiés dans la mesure où les réponses des
organismes à ces changements globaux sont intimement liées à leurs capacités adaptatives (capacité de
dispersion, potentialité reproductrice, flexibilité
comportementale,
plasticité phénotypiques, potentialités
évolutives). Les démarches
empiriques sont un
moyen de collecter des
données utiles au
paramétrage de modèles spatialement explicites ou implicites permettant de prédire les conséquences écologiques d’un
forçage environnemental (fragmentation des
habitats par exemple). La mise en
place de tâches d’
observation à long terme constitue une priorité en liaison étroite avec le développement de ces thématiques. Cet
investissement se concrétise notamment par notre
implication dans l’
animation et le développement de recherches sur deux
zones ateliers labellisées par le
CNRS : la
ZA «
Antarctique et
Subantarctique » et la ZA «
Armorique ».
Nos recherches sont en lien direct avec l’
objectif sociétal de
développement durable et se mettent en place, par le
biais de
contrats de recherche, dans un
cadre pluridisciplinaire en
collaboration avec les
sciences sociales (
sociologie,
économie,
ethnologie).
