Les recherches de l’équipe s’intéressent à l’étude des liens entre la biodiversité et les fonctions écosystémiques en ciblant le métabolisme des organismes et les flux de matière dans l’environnement ; elles s’inscrivent dans le champ de l’écologie fonctionnelle.
Nous étudions par quels mécanismes les organismes interagissent entre eux et avec leur milieu physico-chimique et évaluons dans quelles mesures ces interactions transforment et régulent les flux de matières dans les sols et les eaux continentales.
Les objectifs :
| Les fonctions écologiques clés : La dégradation des matières organiques Le recyclage du C (puit-source, énergie, métabolites secondaires) L’épuration/détoxification La productivité, biomasse Flux d’intérêts : CO2, COV, CH4, aérosols organiques composés d’origine naturelle ou xénobiotique pesticides, toxines Interactions et organismes modèles :
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Les interactions biotiques concernent une diversité d’organismes modèles représentatifs de groupes fonctionnels différents et sont de nature physique (bioturbation, turbulence), chimique (toxicité, énergie), trophique ou biologique (prédation).
Nos travaux s’appuient sur une stratégie d’écologie intégrative qui prend en compte plusieurs échelles d’études des flux (du microsite aux interfaces continentales) et différents niveaux d’organisation du vivant (du gène à la communauté). Ils s’appuient sur une large gamme d’outils intégratifs : métagénomique NGS, profil métabolomique, traceurs isotopiques du C, N et S, et de services d’observations long-terme (ZA, SOERE, SO) et d’expérimentations (micro-,mésocosmes terrestres et aquatiques).
Ces études traitent des enjeux de société actuels liés à la contamination chronique de l’environnement, aux changements d’usages des terres en agriculture, à l’eutrophisation des milieux aquatiques, aux émissions de gaz à effet de serre.